La Juve piégée par GalatasarayÀ l'issue d'une partie disputée sur deux jours et sur une pelouse labourée, la Juve a été battue à Galatasaray (0-1) et est éliminée de la Ligue des champions. Sneijder a marqué à la 85e le but qui qualifie le club stambouliote pour les 8es de finale de la C1.Plus de vingt heures surréalistes conclues par une élimination. Le séjo laJuventus à Istanbul, mardi et mercredi, a tout eu du cauchemar. Un mauvais rêve hors norme, de par sa durée, son contexte et sa dimension dramatique. Le match décisif pour la qualification en 8es de finale de la Ligue des champions entre les Turinois et Galatasaray aura donc commencé mardi, été interrompu au bout de 30 minutes de jeu à cause des chutes de neige et s’est terminé mercredi après-midi pour une dernière heure de jeu dantesque sur une pelouse labourée, injouable dans certaines zones.Au bout de la rencontre, Wesley Sneijder, parti en profondeur, s’en est allé battre Buffon d’un tir croisé (85e) qui a qualifié son équipe et éliminé les Italiens (1-0). L’image du milieu de terrain néerlandais célébrant son but vainqueur allongé dans la neige à côté de Didier Drogba devrait marquer durablement le public de la Turk Telekom Arena. Elle tranche avec les mines circonspectes de Paul Pogba et ses coéquipiers. Souvent repliés en défense ce mercredi, davantage sûrement que lors du premier tiers du match disputé mardi, les Turinois ont eu du mal à s’adapter aux conditions. Plus agressifs, plus mordants, à l’image de Drogba, les hommes de Roberto Mancini ont arraché au mental leur ticket pour les 8es.Dortmund s'est fait peur
Vainqueur in extremis à Marseille (2-1), le Borussia Dortmund s'est qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions en compagnie d'Arsenal, qui a pourtant perdu à Naples (0-2). L'OM termine avec... 0 point !
Dernier du groupe F avec cinq défaites en autant de matches avant de défier le Borussia Dortmund au Vélodrome, l’OM ne voulait surtout pas terminer avec 0 point au compteur. Ildésirait aussi jouer jusqu’au bout son rôle d’arbitre… Réduit à dix rapidement suite à l’expulsion de Payet, il s’y est employé en vain. Jusqu’à la 87e minute, il tenait le match nul et ce petit point faisait son bonheur autant que celui de Naples, qui a battu Arsenal après un match haché (2-0 grâce à Higuain et Callejon). Mais il n’a pas réussi à tenir jusqu’au bout et a fini par s’incliner (1-2). Pour être la première équipe française à terminer une phase de groupes avec six défaites.
Un 4-2-3-1 offensif mais... une seule occasion
Privé de Valbuena, A.Ayew, Nkoulou ou encore Romao, l’OM n’a pas eu souvent le ballon et ne s’est créé qu’une seule occasion, alors que José Anigo avait aligné un offensif 4-2-3-1 : Diawara a alors marqué en position de hors-jeu, suite à la tête de Khalifa qui avait échoué auparavant sur la barre (14e). Le reste du temps, Mendy a pris l’eau sur son côté gauche et Mandanda a été contraint de s’employer face à des Allemands décimés eux aussi (Hummels, Subotic, Bender indisponibles). Il a notamment arrêté une tête de Kuba à la 57e avant de voir Reus frapper sur son poteau.
A Lyon, l'OM va se tourner vers la relance qu'il vise en L1. Vingt ans après une Ligue des champions remportée à Munich et qui est désormais bien trop grande pour lui.
Laissé seul par la négligence de Mendes, il n’avait rien pu faire sur l’ouverture du score de Lewandowski (4e). A trois minutes de la fin, c’est Grosskreutz (préféré à Günter) qui l’a trompé pour donner une place en 8es au finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions. Pas aidé par le mauvais match de Lewandowski en pointe, le Borussia a eu très chaud malgré l'omniprésence de Sahin (148 ballons). L’OM d’Anigo, lui, va se tourner vers la relance qu’il vise en Ligue 1 lors de son déplacement à Lyon. Vingt ans après une Ligue des champions remportée à Munich et qui est désormais bien trop grande pour lui
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